La musique, lorsque mes doigts pianotent sur le clavier est une fidèle compagne. Elle qui peut d’un élan nous émouvoir et nous emmener à cent mille lieues de nos pénates, spectateurs de scènes incroyables et homériques, elle est l’instrument de mon inspiration. Que j’écoute des groupes de la Belle Province (le Québec), ou un groupe de métal français (Skald), ou bien encore les symphonies de Nightwish une pensée me vient chaque fois à l’esprit. Une chanson, si un auteur prenait le temps de la lire, pourrait faire la base d’incroyables histoires. Les clips sont une représentation de cela. Mais ce qu’ils disent réduisent l’imagination et la liberté de penser. Et si j’allais au delà me dis-je un jour?
Et c’est ce que je fais parfois grâce à l’exercice des parchemins oubliés. J’écoute et je réécoute une chanson tant de fois que je la connais pour ainsi dire par cœur. Les personnages alors se mettent à vivre, à parler. les décors s’animent et bruissent. Moi qui ne connais que leur présent je vois vivre leur passé et dessine leur avenir. Ils sont les personnages d’un nouveau livre que j’écris dans ma tête et que je n’écrirai pas. Alors la joie m’envahit et je plaît à penser autant qu’à croire qu’un jour peut être une plume les écrira. Alors mes doigts se mettent à frapper le clavier avec ardeur, l’esprit tout enfiévré de ces récits qui naissent. Sur un bout de parchemin je couche leur résumé, offrant à qui veut l’écrire ma vision de cette chanson, de cette histoire, de leur histoire. Et puis vient le moment tant redouté de l’épreuve du miroir.
Je ne suis pas musicien, je ne sais les règles de la composition musicale, juste celle de faire vibrer les mots. Alors je m’inspire de mes écrits, de ces légendes que je te conte à travers mes livres et de plusieurs dizaines, de plusieurs centaines de pages je tente de n’en plus écrire qu’une. Tous les personnages y sont conviés, toutes les scènes y sont jouées. Peu à peu j’assemble les mots en vers, en refrains et couplets. Dans ma tête naît une petite musique, tour à tour sereine et furieuse. Sur le papier je couche mes mots, je les lance et les regarde s’allier en harmonie ou lutter en cacophonie, ce que j’essaie bien évidemment d’éviter. Alors je créé, faisant mille versions, écoutant sans relâche les voix des muses. Afin qu’une chanson, cette chanson te raconte l’histoire que j’avais imaginée.
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